Alizes - Club dei NatiScalzi

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Alizes

Alisei

 

Pieds nus courant après les Alizés
Dans un désert de cendre il passait
Note extrême dans des nuages orangés,
Sueurs, souffle court, langue desséchée.

Pied nus courant après les Alizés, 
Dans sa poitrine son cœur veut éclater ;
Larmes aux yeux rougis, poings serrés,
Son sang dans sa tête prête à éclater.
  
Dans l'infini clarté d'opale de la nuit,
Au-delà des océans furieux de l'ennui,
Dort une douce hermine au teint soyeux.
Ange blond aux célestes et doux yeux.  

Ses lèvres corail délicat et fin,  
Laissent passer un souffle divin,  
Palette de rose,  fraîche aquarelle,  
Caressant dans sa  nuit de fine dentelle.  

Tous deux n'ont  pas vu ce cher enfant ;  
Jouant à la  poupée dans le jardin du temps,
Robe blanche rayonnant de candeur,  
Cheveux bouclés, poupée du bonheur.  

Tous deux n'ont pas vu le tendre enfant,  
Tombé, roulant dans la poussière du néant,  
La poupée tournait dans le vide, une mère en pleurs,
Erreur humaine, guerre! Son enfant se meurt.

Pieds nus courant après les Alizés,  
Regard, sourire d'une enfant poupée,  
Toi laisse passer un souffle divin,  
Redonne-nous l'enfant au matin.  

Pieds nus courant après les Alizés,  
Un Dieu a oublié ce qu'il a crée,  
Il laisse mourir les enfants du bonheur.  
Un Dieu a oublié son paradis de malheur.

Philou

Traduzione di Daniele Conti

A piedi nudi, inseguendo gli Alisei
Attraversava un deserto di cenere,
Nota altissima fra nuvole arancioni,
Sudori, fiato corto, lingua secca.

A piedi nudi, inseguendo gli Alisei,
Il cuore vuol scoppiargli in petto;
Lacrime agli occhi arrossati, pugni serrati,
Il sangue alla testa, che sta per scoppiare.

Nell'infinito, lucore opalescente della notte,
Oltre gli oceani furiosi della noia,
Dorme un dolce ermellino, dal colorito serico.
Angelo biondo dai dolci occhi blu.   

Le labbra di corallo fine e delicato,
Fanno passare un soffio divino,
Tavolozza di rosa, fresco acquarello,
Carezzevole nella sua notte di merletti 

Entrambi non videro quel caro bambino;
Giocare alle bambole nel giardino del tempo,
Veste bianca dal candore abbagliante,
Boccoli di capelli, bambola di gioia.  

Entrambi non videro quel tenero bimbo,
Cadere, rotolare nella polvere del nulla,
La bambola girava a vuoto, madre inconsolabile,
Errore umano, guerra! Suo figlio muore.

A piedi nudi, inseguendo gli Alisei,
Sguardo, sorriso di una bimba-bambola,
Tu, fai passare un soffio divino,
Ridacci il bambino al mattino.

A piedi nudi, inseguendo gli Alisei,
Un Dio ha scordato ciò che ha creato,
Fa morire i figli della gioia.
Un Dio ha scordato il suo maledetto paradiso.

Philou

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